Il n’y a pas de date fixée, cette première édition étant un peu particulière (premier lancement du challenge).  

L’objectif est de recruter des candidats le plus tôt possible afin de préparer les inscriptions pour septembre 2022. Dans l’idéal, les inscriptions doivent se faire en avril-mai afin que les équipes pédagogiques puissent anticiper les formations et les réunions dans l’année et faire en sorte que les actions puissent démarrer avant la saison de chauffe. 

Par ailleurs, l’objectif est fixé à 200 établissements et il n’y a pas d’information aujourd’hui sur le renouvellement du dispositif.  

Non, car le financement CEE ACTEE du concours est destiné aux collectivités territoriales, propriétaires des écoles publiques (sauf si l’école privée est hébergée dans les locaux d'une collectivité). 

Oui, le challenge ACTEE CUBE.Ecoles se déroule sur 5 ans avec un suivi des consommations d’énergie sur cette période. La première année est cependant la plus importante avec le concours national (remise des prix au terme de cette première année) et le bénéfice de l’accompagnement opérationnel par les équipes du Cerema. 

La 3^e réunion de réseau, en fin de 1ere année, visera à faire le bilan et préparer la suite, afin de permettre aux écoles d’être autonomes pour les 4 année suivantes : actions à mettre en place et suivi des consommations. L’accès à l’espace candidat reste ouvert pour le suivi des consommations et la mobilisation des ressources. 

Pour cette version initiale du programme, CUBE.Ecoles s’adresse aux collectivités disposant de plus de 6 écoles. Il est cependant possible que ce soit l’intercommunalité qui inscrive des écoles, ou encore les syndicats d’énergie, sous réserve d’une proximité géographique des écoles et de compétences appropriées. Ces évaluations seront faites au cas par cas au moment de l’inscription.  

La coordination avec les syndicats d'énergie est possible dans le cadre de leurs missions financées par ailleurs.

Les écoles maternelles peuvent participer, même si ce ne sont pas la cible prioritaire (implication des élèves plus limitée). Dans un groupe scolaire comprenant une école maternelle et une école primaire, on peut considérer qu’on a 2 établissements candidats à condition qu’il y ait la présence de compteurs indépendants.

Lorsque l’établissement bénéficie d’un Contrat de Performance Energétique, il y a un réel intérêt à intégrer CUBE.Ecoles au programme d’actions, si le contrat prévoit un volet « sensibilisation » notamment. Si une clause du CPE porte sur la sensibilisation, l’exploitant peut alors financer l’inscription au programme CUBE.Ecoles et faire bénéficier l’école de l’accompagnement qu’il comporte. Si la collectivité finance l’inscription, les économies d’énergie issues de CUBE.Ecoles lui reviennent, il faut donc trouver un arrangement avec l’exploitant pour répartir les économies liées à CUBE.Ecoles  et celles liées au travail de l’exploitant. 

Cela dépend de l’ampleur des travaux prévus et du planning de mise en œuvre. Il est préférable d’attendre l’année suivante pour inscrire les écoles si un programme de travaux important est déjà bouclé et que certains gros travaux auront lieu pendant la première année de concours. En revanche, un relamping ou un changement de chaudière, qui relèvent de la maintenance, sont autorisés la première année. 

L’expérience de CUBE.S a montré que les techniciens externes sont généralement très intéressés par les journées de formation et de pré-diagnostic. 

Si le technicien externe n’est pas disponible pour participer, il est intéressant que la personne qui gère le contrat avec cet exploitant au sein de la collectivité, participe à la démarche CUBE.Ecoles. 

L’IFPEB gère les inscriptions et le suivi des consommations pendant 5 ans.  

Le Cerema est la structure qui accompagnera les écoles au travers des différents temps prévus dans le programme ACTEE CUBE.Ecoles: montage et cadrage du projet avec la collectivité, formation des équipes, pré diagnostic d’un école dans une logique de formation action, réunions de réseau…   

Les relais/animateurs en local sont donc les référents CUBE.Ecoles de chaque direction territoriale du Cerema. 

L’objectif du programme ACTEE CUBE.Ecoles est de fédérer l’ensemble de la communauté scolaire autour d’une démarche d’économies d’énergie. Toutes les parties prenantes de l’école et de la collectivité sont donc les bienvenues pour s’impliquer dans le projet. En particulier, un portage de la direction, la présence dans l’équipe projet du technicien en charge des équipements, l’implication de certains enseignants et des personnels du périscolaires sont importants.  

Compte tenu de l’âge des élèves, le projet ACTEE CUBE.Ecoles ne prévoit pas d’intervention directe en classe des équipes du Cerema (sauf si les enseignants le souhaitent, par exemple pour la prise en main du « Guide de l’éco-enquêteur »). Il est  possible d’impliquer des éco délégués si souhaité. En outre, de nombreux outils pédagogiques seront mis à la disposition des écoles et des enseignants dans l’espace ressources des candidats.   

La réunion de montage réunit la collectivité (services ayant en charge l'énergie/l'éducation/le patrimoine... le cas échéant) et le Cerema. Un.e représentant.e de l'Académie peut être présent.e. Elle vise à prendre connaissance des attentes, besoins et contexte de la commune, comprendre les différents occupants de l'école, prendre connaissance des caractéristiques du parc, et organiser la prochaine réunion. Elle peut se faire dans vos locaux ou à distance. Elle dure au moins 1h et peut se faire en présentiel ou en distanciel. 

La réunion de cadrage réunit la collectivité et ses services, mais aussi les Directeurs/trices des écoles inscrites, les "équipes projet" si elles sont déjà en place (= les personnes impliquées dans chaque école : enseignants volontaires pour la classe ambassadeur, responsable périscolaire, personnel d'entretien... des personnes volontaires qui ont envie de s'impliquer dans la démarche). Un.e représentant.e de l'Académie peut être présent.e. Cette réunion vise à faire connaissance, présenter le challenge et mieux connaitre les projets des écoles relatifs au développement durable. Elle dure 2h maximum et peut se faire en présentiel ou en distanciel. 

Au cours de l'année, 3 réunions de réseau seront organisées au niveau de la collectivité. Elles visent à faire travailler ensemble et échanger les équipes projet. La 1ere sera dédiée à la réalisation d'un plan d'actions par école et devra se dérouler en présentiel pour une meilleure cohésion des équipes projet. La 2e visera à échanger entre écoles autour la mise en place de leurs plans d'actions. La 3e visera à faire un bilan de l'année écoulée et organiser la suite (pérennité des actions). Ces réunions auront une durée de 2h maximum. 

Les formations sont organisées au niveau de la collectivité, dans les locaux de son choix. Il y a 2 modules de 3h maximum chacun : 

• un module technique destiné aux personnels techniques internes qui gèrent les écoles et éventuellement externes 

• un module "éducatif/pédagogique" ouvert à 3 personnes par école inscrite, faisant partie de l'équipe projet (enseignant en charge de la classe ambassadrice, responsable périscolaire, assistant école primaire ou maternelle...). Ce module réunit bien toutes les écoles inscrites de la collectivité, ce qui permet des échanges intéressants. 

En complément, sous la forme d’une « formation-action », les équipes projet, ou a minima les techniciens de ces équipes, participent à un exemple de pré-diagnostic dans l’une des écoles de façon à s’approprier la méthode. La séance peut se dérouler sur une demi-journée. 

L’accompagnement se réalise ainsi car l’idée est de faire une formation-action : pour le(s) technicien·s de la collectivité, il s’agit d’apprendre et de reproduire la méthode sur les autres écoles non accompagnées par le Cerema. Ainsi, tout occupant des autres écoles pourra assister à ce pré-diagnostic.  

L'économie de l'eau de manière générale n'est pas la cible du challenge. Toutefois, économiser l'eau chaude sanitaire permet également d'économiser l'énergie. De ce fait, ces questions seront abordées en formation technique, et en formation avec les enseignants. Les kits ne contiennent pas de débitmètres ou de thermomètres pour l'eau chaude. Le kit élèves, en revanche, contiendra un petit diagnostic à la maison qui pourra évoquer ce sujet. 

L’intérêt de la démarche est d’associer le maximum d’occupants du bâtiment scolaire dans toute leur diversité, afin d’améliorer le fonctionnement de l’école sur la question énergétique. Les enseignants sont donc concernés à double titre : en tant qu’occupant du bâtiment et dans leur rôle éducatif vis-à-vis des élèves (former les citoyens de demain).  

L’accompagnement proposé par le Cerema prend en compte la charge de travail des enseignants : un module de formation réduit à 3h qui peut être réalisé à distance ou en présentiel (et peut être divisé en 2 modules d’1h30 à distance), des modules vidéo de formation à distance visionnables quand on le souhaite, et seulement 3 réunions de réseau de 2h réparties sur la première année. Cet accompagnement vise à aider les enseignants à intégrer le sujet énergie dans leur programme pédagogique. Le temps à prévoir et les créneaux seront définis en fonction des équipes des écoles 

L’intégration de la démarche au planning d’activités des écoles sera discutée et adaptée lors de la réunion de cadrage, en fonction de la disponibilité des équipes projet.  

Les réunions de montage, les formations, les réunions de réseau sont faites dans la mesure du possible en présentiel, mais sont également possibles en visio. Certaines étapes sont plus adaptées à une rencontre sur le « terrain » : le prédiagnostic (difficile de l’imaginer en visio) et la première réunion de réseau, lors de laquelle le plan d’actions devrait être défini entre les occupants des écoles et les techniciens de la collectivité. 

Le programme coûte au total 7 500 € par école, dont seulement 950 € HT restent à charge de la collectivité. Le reste est pris en charge par les CEE qui financent l’important programme d’accompagnement des établissements. Les frais d’inscriptions résiduels, non couverts par les CEE, garantissent la complète implication de la Collectivité dans la démarche.

Le coût peut être pris en charge par divers acteurs. L’établissement, la commune, voire un EPCI ou un syndicat d’énergie qui inscrit la grappe d’écoles. Il semble pertinent que ce soit la collectivité propriétaire des bâtiments puisqu’elle sera bénéficiaire, par la suite, des économies d’énergie.  

Le coût d’inscription de 950€ représente seulement 12% environ du prix réel de l’accompagnement complet (autour de 7500€) et englobe :  

• la fourniture des 2 kits « collectivité » par inscription collective de 10 établissements comprenant un enregistreur de température, une caméra thermique pour smartphone, un wattmètre, un guide professionnel « Diminuer la consommation énergétique des bâtiments »  
• la fourniture de  100 kits « élèves » par école comprenant un thermomètre, un jeu « quizz » sur le développement durable, un gobelet avec les éco-estes et un « guide de l’éco-enquêteur à la maison ». 

• la mise à disposition de ressources pédagogiques  
• un accompagnement collectif de l’équipe projet sur l’année de concours : formations, animation de réseau, assistance à l’utilisation des ressources 
• l’accès au suivi des consommations et économies d’énergies pendant 5 ans 
• la participation au concours national des économies d’énergie dans les écoles. 

A noter que ce coût est potentiellement remboursé dès la première année par les économies d’énergie réalisées (en moyenne 12% pour les participants au concours CUBE.S en 2020). 

Les économies réalisées grâce aux travaux peuvent être calculées par la maîtrise d’œuvre en charge des travaux et déduites du calcul des économies d’énergie afin de ne mesurer l’impact que de CUBE.Ecoles.  

C’est pourquoi les consommations sont ajustées avec les données climatiques (station météo la plus proche). Chaque école a ses problématiques (confort d’été ou d’hiver par exemple) et l’accompagnement sera travaillé avec l’école pour y répondre au mieux. 

On peut voir les choses de manière plus positive : c’est mettre en avant les efforts les plus importants, c’est tirer tout le monde vers le haut...  

De plus, les prix ne se limitent pas qu’aux aspects quantitatifs : prix de la meilleure classe d’ambassadeurs (aspects plus pédagogiques), prix de la meilleure communication. 

Dans ce cas, les consommations « réseau de chaleur » seront ajoutées tous les trois mois, il sera plus difficile de voir ses économies en temps réel mais cela n’empêche pas de participer au challenge. 

Le système interne peut être utile pour transmettre les données et avoir un œil sur ses économies mais il reste nécessaire de transmettre ces informations à l’IFPEB pour adapter le calcul des économies d’énergies aux conditions climatiques et pour participer au concours. 

Si le bâtiment scolaire est concerné par le décret, CUBE.Ecoles rentre dans les actions à mettre en place. Il est une première réponse au décret tertiaire. 

L’aspect qualité d’air n’est pas directement traité dans le programme d’actions CUBE.Ecoles. Cependant, la QAI est intégrée dans les éléments de diagnostic, ce qui permettra de relever des inconforts éventuels et les pistes d’amélioration dans le bâtiment, qui pourront être objets d’actions dans le futur. 

Le programme prévoit 2 kits « collectivité » par inscription collective de 10 écoles et 100 kits « élèves » par école. Sur le principe, il est toujours possible pour la collectivité d’en commander en plus, à ses frais. Les références exactes des éléments du kit pourront lui être transmises.  

Les kits « collectivités » comprennent : un enregistreur de température et d’humidité, une caméra thermique pour smartphone, un wattmètre, un guide professionnel « Diminuer la consommation énergétique des bâtiments ». 

Les kits « élèves » comprennent un thermomètre, un jeu « quizz » sur le développement durable, un gobelet avec les éco-gestes et un « guide de l’éco-enquêteur à la maison » 

Un certain nombre de ressources seront disponibles sur l’espace candidat, accessible sur internet.